Les zones humides ripariennes, puits ou sources de phosphore dans les paysages agricoles ?
Abstract
Les dispositifs enherbés installés dans les zones humides ripariennes permettent de limiter
les transferts de polluants agricoles, comme par exemple le phosphore apporté par l’érosion
des parcelles cultivées en amont. Se pose cependant le problème du devenir du phosphore
accumulé dans ces zones et du risque qu'il représente pour les masses d’eaux superficielles.
Cet article nous présente les résultats d'une étude qui démontre que les zones humides sont
des bioréacteurs capables de convertir le phosphore particulaire en phosphore dissous
et qu'avec le temps, elles peuvent donc passer du statut de puits de phosphore particulaire
à celui de sources de phosphore dissous, plus mobile et plus biodisponible.
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