Production et utilisation des terres cuites architecturales dans des édifices du haut Moyen Âge: l'apport des méthodes de datation physique - INSU - Institut national des sciences de l'Univers Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2011

Production et utilisation des terres cuites architecturales dans des édifices du haut Moyen Âge: l'apport des méthodes de datation physique

Résumé

L'intégration des méthodes de datation des matériaux de construction à l'archéologie du bâti permet d'envisager des gains informatifs qualitatif et quantitatif pour l'histoire de la construction des bâtiments. Afin d'examiner la chronologie de monuments historiques et de considérer la question de l'origine de leurs matériaux de construction, un groupe de recherche CNRS européen (GdRE) intitulé "Terres cuites architecturales et nouvelles méthodes de datation" s'est impliqué dans l'étude archéologique d'édifices du haut Moyen âge ou antérieurs au XIIe siècle, en France, en Italie et en Angleterre, et présentant des éléments de terre cuite dans leurs maçonneries. Ce GdRE forme une équipe pluridisciplinaire composée de spécialistes européens de l'archéologie du bâti, de l'histoire de l'art et de la chronologie. L'utilisation croisée des méthodes de datation par luminescence et par archéomagnétisme appliquées aux terres cuites architecturales (TCA), et du radiocarbone pratiqué aux éventuels charbons de bois retrouvés dans les mortiers, permet de mettre en évidence des remplois de matériaux antiques (Eglises du Pays d'Auge en Normandie par exemple) ou des productions ad nove (Notre-Dame sous Terre au Mont St Michel, St Philbert de Grandlieu, St Martin d'Angers ...), ou une utilisation combinée des deux types de matériaux dans la même structure (St Irénée, Lyon...). Dans le cas de productions contemporaines de l'édification, il a été possible de préciser la chronologie des édifices avec parfois une remise en cause de l'attribution chronologique traditionnelle basée sur des sources textuelles ou sur une approche chronomorphologique. En outre, nous avons mis en évidence des indices inédits et systématiques sur les modalités de production des briques au Haut Moyen âge qui semble ainsi s'opérer selon des cuissons en meule, voire éventuellement, ce qui reste à confirmer, selon des cuissons mixtes par chargement avec les calcaires dans des fours à chaux, impliquant une dispersion importante des orientations des briques par rapport au nord magnétique de l'époque

Mots clés

Fichier non déposé

Dates et versions

insu-00673212 , version 1 (23-02-2012)

Identifiants

  • HAL Id : insu-00673212 , version 1

Citer

Sophie Blain, A. Bouvier, Pierre Guibert, Christian Sapin, Philippe Lanos, et al.. Production et utilisation des terres cuites architecturales dans des édifices du haut Moyen Âge: l'apport des méthodes de datation physique. GMPCA, Groupe des Méthodes Pluridisciplinaires Contribuant à l'Archéologie, archéometrie 2011, 2011, Liège, Belgique. ⟨insu-00673212⟩
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